Travailleur autonome au Québec : comment déclarer ses impôts ?

Le stress de la saison des impôts approche ou vous souhaitez mieux connaître les obligations fiscales du travailleur autonome ? Vous êtes au bon endroit. En tant que travailleur autonome, j’ai désormais un peu d’expérience pour faire et payer mes impôts au Québec.

Dans le guide qui suit, je tente de vous donner toutes les informations nécessaires pour les déclarations de revenus des travailleurs autonomes.

📋 Les étapes essentielles sont :

  • ✍️ Déclarez vos revenus à l’ARC (fédéral) et à Revenu Québec (provincial) avec les bons formulaires.
  • 🧮 Calculez vos impôts et payez toutes vos cotisations sociales.
  • Anticipez vos acomptes provisionnels pour éviter pénalités et intérêts.
  • 💸 Maximisez vos déductions en comptabilisant toutes vos charges admissibles.
  • 🛍️ N’oubliez pas la TPS/TVQ pour vos activités commerciales.

🤔 Qu’est-ce qu’un travailleur autonome au Québec ?

Si certains ne savent pas ce qu’est un travailleur autonome, je vous rappelle rapidement le statut. En gros, vous êtes considéré comme tel si vous travaillez à votre compte, que ce soit comme free-lance, consultant, ou propriétaire d’une petite entreprise non constituée en société.

Quand je suis arrivé ici, j’ai vite adapté ce statut avec une grande flexibilité, mais aussi son lot de responsabilités. Contrairement à un employé salarié, vous êtes maître de votre temps et de vos projets. Vous êtes également le responsable de la déclaration et du paiement des impôts.

📌 Les critères pour être considéré comme travailleur autonome

L’Agence du Revenu du Canada et Revenu Québec utilisent plusieurs critères pour déterminer si vous êtes un travailleur autonome. Voici les principaux points à retenir :

  • 🕒 Vous contrôlez votre horaire de travail
  • 🛠️ Vous utilisez votre propre matériel
  • 💼 Vous assumez les risques financiers liés à votre activité
  • 📈 Vous pouvez réaliser des profits ou subir des pertes
  • 🤝 Vous n’avez pas de lien de subordination avec vos clients

📄 Vos déclarations de revenus à l’ARC et Revenu Québec

Pour ceux qui font leur première saison des impôts au Québec, je rappelle que vous avez deux déclarations d’impôts à produire : l’une pour l’ARC (fédéral) et l’une de Revenu Québec (provincial).

Ces deux systèmes partagent souvent les mêmes informations, mais ils ont aussi leurs particularités, notamment en ce qui concerne les crédits et déductions. Par exemple, les cotisations au Régime de rentes du Québec (RRQ) et au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) (dont je parle après) sont propres au Québec.

📋 Les formulaires nécessaires pour les travailleurs autonomes

Voici les principaux formulaires que vous devrez remplir pour déclarer correctement vos revenus :

  • Pour l’ARC (fédéral) :
    • T2125 – État des résultats des activités d’une entreprise ou d’une profession libérale : Ce formulaire permet de détailler vos revenus et dépenses liés à votre activité de travailleur autonome.
    • Déclaration de revenus fédérale : Inclut vos revenus totaux et vos crédits fédéraux.
  • Pour Revenu Québec (provincial) :
    • TP-80 – Revenus et dépenses d’entreprise ou de profession : L’équivalent provincial du T2125 pour détailler vos revenus et dépenses.
    • Déclaration de revenus provinciale : Revenu Québec utilise vos informations pour calculer votre impôt provincial, vos cotisations sociales (RRQ, RQAP, FSS), et vos crédits d’impôt spécifiques au Québec.

💡 Conseil : Puisque les deux niveaux d’imposition sont interreliés, il est crucial que les informations de vos déclarations fédérale et provinciale soient cohérentes. Une divergence entre les deux peut entraîner des retards, des vérifications, voire des pénalités.

📊 Quelles sont les particularités fiscales pour les travailleurs autonomes ?

Parlons maintenant du nerf de la guerre : les impôts ! La première fois que j’ai dû faire ma déclaration en tant que travailleur autonome, j’ai eu l’impression de me retrouver face à un casse-tête géant. Mais avec le temps, j’ai appris à m’y retrouver.

📌 Voici les principales différences avec le statut de salarié :

  • Vous devez payer vous-même vos impôts puisqu’ils ne sont pas prélevés à la source
  • Vous êtes responsable de tenir vos propres registres comptables
  • Vous pouvez déduire certaines dépenses liées à votre activité
  • Vous devez cotiser vous-même au Régime de rentes du Québec (RRQ) et au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP).

🧮 Le calcul des impôts pour les travailleurs autonomes

Le calcul de vos impôts se fait en plusieurs étapes. D’abord, vous devez déterminer votre revenu net d’entreprise. C’est votre revenu brut moins vos dépenses admissibles. Ensuite, ce revenu net est ajouté à vos autres revenus éventuels pour calculer votre revenu imposable total (ex. : revenus de placements financiers).

Par exemple, si mon travail me rapporte 50 000 $ et que j’ai 10 000 $ de dépenses admissibles, mon revenu net d’entreprise sera de 40 000 $. Si j’ai aussi un revenu locatif de 12 000 $, mon revenu total sera de 52 000 $.

À partir de là, les taux d’imposition s’appliquent par paliers.

Les plafonds évoluent chaque année, mais pour vous donner un ordre d’idées, voici les taux combinés (fédéral et provincial) pour le Québec :

Revenu imposableTaux marginal d’imposition
Jusqu’à 53 255 $27,53 %
53 255 $ à 106 495 $37,12 %
106 495 $ à 129 590 $47,46 %
Plus de 129 590 $50,28 %

🏦 Les contributions au RRQ, au RQAP et FSS pour les travailleurs autonomes

contributions obligatoires travailleur autonome

En tant que travailleur autonome au Québec, vous devez également payer des contributions au Régime de rentes du Québec (RRQ), au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et au Fonds des services de santé (FSS). Ces cotisations sont obligatoires et s’ajoutent à vos impôts. Elles sont même élevées, car vous êtes responsable à la fois de la part employeur et de la part employé.

💡 Astuce : D’ailleurs, si vous gagnez de gros revenus en tant que travailleur autonome (150 000$ et plus), je vous recommande de vous incorporer pour diminuer ces contributions et payer moins d’impôts. Mais, c’est un autre sujet et je m’égare…

🏦 Le RRQ : préparer votre retraite

Le RRQ est une contribution destinée à financer votre retraite et offrir des prestations en cas d’invalidité ou de décès. En 2025, le taux de cotisation pour les travailleurs autonomes est de 11,9 % sur votre revenu net d’entreprise (après déduction des dépenses admissibles), jusqu’au maximum des gains admissibles (MGA), qui est fixé à 66 600 $.
Si votre revenu net est inférieur au MGA, vous ne cotisez que sur la portion de vos gains nets.

Exemple :
Si votre revenu net est de 40 000 $, la cotisation au RRQ sera de 40 000 $ × 11,9 %, soit 4 760 $.
Si votre revenu dépasse le MGA, vous cotiserez le maximum annuel, soit 7 925,40 $ en 2025.

👶 Le RQAP : couvrir vos congés parentaux

Le RQAP finance les congés parentaux et les prestations pour adoption. En tant que travailleur autonome, vous cotisez à un taux de 0,898 % (en 2025) sur votre revenu net d’entreprise, jusqu’au même MGA que pour le RRQ.

Exemple :
Si votre revenu net est de 40 000 $, la cotisation au RQAP sera de 40 000 $ × 0,898 %, soit 359,20 $.

🏥 La cotisation au Fonds des services de santé (FSS)

Vous devez aussi cotiser au Fonds des services de santé (FSS) qui contribue au financement du système de santé québécois. Le taux applicable varie selon votre revenu net. Le taux pour 2025 : Environ 1,65 % de votre revenu net d’entreprise.

Exemple : Si votre revenu net est de 40 000 $, vous devrez payer 660 $ au titre de cette cotisation.

💼 Cotisation au Régime d’assurance emploi (RAE)

Les travailleurs autonomes ne cotisent pas automatiquement au Régime d’assurance emploi (RAE), mais vous pouvez choisir de vous inscrire pour bénéficier de prestations en cas d’interruption de travail (maladie, proche aidant, etc.). Le taux de cotisation pour les travailleurs autonomes est légèrement supérieur à celui des salariés.

⏳ Intérêts et pénalités en cas de retard

Si vous ne payez pas vos impôts ou cotisations avant les échéances, des intérêts et des pénalités s’appliquent. Par exemple :

  • Un taux d’intérêt de 6 % à 7 % est souvent imposé sur les soldes dus.
  • Des pénalités supplémentaires peuvent s’ajouter pour les déclarations tardives.

📅 Les acomptes provisionnels : pourquoi et comment les payer ?

Ah, les acomptes provisionnels ! J’ai appris leur existence lors de séminaires en ligne proposés par Revenu Québec et j’étais stressé à l’idée d’oublier leurs paiements. En gros, si vous devez plus de 1 800 $ d’impôts dans l’année, vous devrez payer vos impôts par versements trimestriels l’année suivante.

Ces versements se font généralement en mars, juin, septembre et décembre. Le montant à payer est basé sur vos impôts de l’année précédente ou sur une estimation de vos revenus pour l’année en cours.

💡 Bon à savoir : Je précise que la première demande d’acomptes provisionnels est faite par les services des impôts. À mon arrivée dans la province, j’avais appelé Revenu Québec qui me l’avait confirmé. Donc, tant que vous n’avez pas reçu cette demande, vous n’êtes pas tenu de verser des acomptes.

Mon conseil ? Mettez de côté environ 30% de vos revenus chaque mois. Ça vous évitera les mauvaises surprises et vous permettra de payer vos acomptes sans stress.

🌟 Comment optimiser sa déclaration d’impôts en tant que travailleur autonome ?

Maintenant que nous avons couvert les bases, parlons stratégie ! Optimiser sa déclaration d’impôts nécessite d’anticiper et de bien connaître les règles.

Voici les étapes que je suis chaque année pour maximiser mes déductions et minimiser mon impôt à payer :

  • Je tiens un registre détaillé de toutes mes dépenses professionnelles
  • Je conserve soigneusement tous mes reçus et factures
  • Je me renseigne régulièrement sur les nouvelles déductions possibles
  • Je consulte des blogs comptables en cas de doute (et je ne m’interdis pas le recours à un comptable prochainement)
  • Je planifie mes investissements et mes dépenses importantes en fonction de ma situation fiscale
  • Je produis ma déclaration de revenus via un logiciel d’impôts (TurboImpôt)

Rappelez-vous que l’objectif n’est pas de tricher et de déclarer le moins possible (restez serein en respectant les lois fiscales canadiennes !) mais de s’assurer que vous profitez de toutes les déductions auxquelles vous avez légitimement droit.

💸 Les déductions fiscales incontournables pour les travailleurs autonomes

Parlons maintenant des déductions qui peuvent vraiment faire une différence sur votre déclaration d’impôts.

deductions fiscales travailleur autonome

Voici celles que j’utilise le plus souvent :

🏠 Frais de bureau à domicile : Si comme moi vous travaillez de chez vous, vous pouvez déduire une partie de vos frais de logement (loyer, électricité, chauffage, etc.) proportionnellement à l’espace utilisé pour votre travail.

🚗 Frais de déplacement : Les déplacements pour rencontrer des clients ou assister à des conférences sont déductibles. N’oubliez pas de garder vos reçus d’essence et de stationnement !

💻 Matériel informatique et logiciels : En tant qu’éditeur de sites web, mon ordinateur et mes logiciels sont des outils de travail essentiels. Leur coût est amortissable sur plusieurs années.

📖 Formation et perfectionnement : Les cours et formations liés à votre activité sont déductibles. C’est un excellent moyen de rester compétitif tout en réduisant votre facture fiscale.

🏢 Cotisations professionnelles : Si vous êtes membre d’une association professionnelle, les frais d’adhésion sont généralement déductibles.

📂 L’importance d’une bonne tenue de livres

Je ne le répéterai jamais assez : une bonne tenue de votre comptabilité au quotidien facilite grandement vos impôts annuels !

Au début, je notais tout dans un simple tableur Excel. Mais avec la croissance de mon activité, j’ai investi dans un logiciel de comptabilité spécialisé pour les travailleurs autonomes. 🖥️

Ces outils vous permettent de catégoriser automatiquement vos dépenses, de générer des rapports et même de vous rappeler les dates importantes pour vos déclarations. Personnellement, j’utilise QuickBooks (50$ par mois avec une grosse réduction sur les premiers mois), mais il existe d’autres options comme Wave ou FreshBooks.

N’oubliez pas de conserver tous vos documents pendant au moins six ans. L’Agence du Revenu du Canada peut vous demander de justifier vos déclarations pendant cette période.

📅 Quelles sont les dates importantes à retenir pour les impôts ?

Quand on est travailleur autonome, le calendrier fiscal ne doit pas vous être inconnu. Voici les dates clés à ne pas manquer :

📆 Date📌 Événement
15 mars, 15 juin, 15 septembre, 15 décembrePaiement des acomptes provisionnels
30 avrilDate limite pour payer le solde d’impôt de l’année précédente
15 juinDate limite pour produire votre déclaration de revenus

💡 Attention : Même si vous avez jusqu’au 15 juin pour produire votre déclaration (les salariés ont jusqu’au 30 avril), tout solde dû doit être payé au plus tard le 30 avril pour éviter les intérêts.

💪 Comment se préparer efficacement pour la période des impôts ?

Comme je l’ai déjà dit précédemment, la préparation tout au long de l’année facilite grandement la production de la déclaration de revenus. Voici ce que je vous conseille de faire.

Dès janvier, je commence à rassembler tous mes documents pour l’année en cours : relevés bancaires, factures, reçus, etc. Je vérifie que tout est bien classé et que je n’ai rien oublié.

Ensuite, je fais un bilan trimestriel de mes revenus et dépenses. Ça me donne une idée de ce à quoi je peux m’attendre et me permet d’ajuster mes derniers acomptes provisionnels si nécessaire.

Je mets de aussi côté une somme pour couvrir un éventuel solde à payer. Il n’y a rien de pire que de devoir emprunter à la dernière minute pour payer ses impôts !

Puis, dès que la production des impôts est possible, j’utilise TurboImpôt. Je ne veux pas faire cette déclaration annuelle au dernier moment. Cette préparation m’évite du stress et je déclare mes revenus très rapidement.

🧾 Faut-il s’inscrire à la TPS/TVQ en tant que travailleur autonome ?

Mon guide est principalement dédié à la déclaration des revenus annuelle. Mais je voulais quand même apporter la TPS/TVQ. C’est

L’inscription à la TPS (taxe sur les produits et services) et à la TVQ (taxe de vente du Québec) devient obligatoire dès que vos revenus bruts dépassent 30 000 $ sur 12 mois consécutifs. Cependant, vous pouvez choisir de vous inscrire volontairement avant d’atteindre ce seuil. C’est ce que j’ai fait le premier jour de mon arrivée au Québec puisque j’ai beaucoup de charges « canadiennes » (loyer, téléphonie…) et beaucoup de revenus exempts de TPS/TVQ (revenus de clients basés en Europe).

Cela dit, cette décision dépend beaucoup de votre situation.

🧮 Comment gérer la TPS/TVQ une fois inscrit ?

Une fois inscrit, vous devrez facturer la TPS/TVQ à vos clients (sauf exception) et la reverser au gouvernement. Mais vous pourrez aussi récupérer la taxe payée sur vos achats professionnels.

Le calcul se fait ainsi : TPS/TVQ collectée auprès de vos clients – TPS/TVQ payée sur vos achats professionnels = Montant à verser au gouvernement (ou à recevoir si le solde est négatif).

Par exemple, si j’ai collecté 1000 $ de TPS/TVQ auprès de mes clients et que j’ai payé 300 $ de TPS/TVQ sur mes achats professionnels, je devrai verser 700 $ au gouvernement.

⚠️ Quels sont les pièges à éviter en tant que travailleur autonome ?

Selon moi, voici les principaux pièges à éviter dans les impôts de travailleur autonome :

💸 Sous-estimer vos acomptes provisionnels : C’est tentant de garder l’argent pour soi, mais ça peut vous coûter cher en intérêts et pénalités. Mieux vaut surestimer légèrement et avoir une bonne surprise à la fin de l’année.

🧾 Négliger votre comptabilité : Tenir ses comptes à jour est fastidieux, mais c’est indispensable. Ça vous évitera bien des maux de tête au moment de faire votre déclaration.

💳 Mélanger vos finances personnelles et professionnelles : Ouvrez un compte bancaire séparé pour votre activité professionnelle. Ça simplifiera grandement votre comptabilité et vos déclarations.

🏦 Oublier de mettre de l’argent de côté : En tant que travailleur autonome, vous n’avez pas de filet de sécurité. Constituez-vous un fonds d’urgence pour les périodes creuses et pouvoir assumer toutes les exigences fiscales.

🎓 Délaisser votre formation continue : Le monde du travail évolue vite. Restez à jour dans votre domaine et sur les questions fiscales qui vous concernent.

📜 Comment gérer un avis de vérification de l’administration fiscale ?

Le mot « contrôle fiscal » suffit à donner des sueurs froides à beaucoup de travailleurs autonomes. Mais avec une bonne préparation, il n’y a pas de raison de paniquer.

Si vous recevez un avis de vérification, la première chose à faire est de rester calme. Rassemblez tous vos documents (factures, relevés bancaires, etc.) et assurez-vous qu’ils sont bien organisés.

💼 N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous accompagner. Un comptable ou un fiscaliste pourra vous aider à comprendre ce que l’on vous demande et à préparer vos réponses.

Soyez coopératif, mais ne fournissez que les informations demandées. Si vous n’êtes pas sûr de comprendre une question, demandez des clarifications.

Enfin, si le contrôle révèle des erreurs de votre part, corrigez-les rapidement. Montrer votre bonne foi peut faire une grande différence dans le traitement de votre dossier.

📚 Ressources utiles pour les travailleurs autonomes au Québec

Pour terminer, je voudrais partager avec vous quelques ressources qui m’ont été précieuses dans mon parcours de travailleur autonome au Québec :

  • Le site de Revenu Québec : Une mine d’informations sur la fiscalité des travailleurs autonomes. Leurs guides sont particulièrement utiles.
  • L’Agence du Revenu du Canada : Pour tout ce qui concerne les impôts fédéraux. Leur section dédiée aux travailleurs indépendants est très complète.
  • L’Association des travailleurs autonomes et micro-entrepreneurs (ATAME) : Ils offrent des formations, des conseils et un réseau de soutien précieux.
  • Le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec : Ils proposent un accompagnement gratuit pour les jeunes entrepreneurs, y compris sur les questions fiscales.
  • Les Chambres de commerce locales : Elles organisent souvent des ateliers et des conférences sur des sujets pertinents pour les travailleurs autonomes.

👨‍💼 Quand faire appel à un professionnel pour produire ses déclarations fiscales ?

Beaucoup de travailleurs autonomes font appel à des comptables. Cela est particulièrement utile aux périodes charnières dans votre activité :

  • Lors du démarrage de mon activité
  • Quand mon activité a connu une croissance significative
  • Pour des questions spécifiques
  • En cas de contrôle fiscal
  • Pour la planification fiscale à long terme.

En plus de vous faire gagner du temps, n’oubliez pas que les honoraires d’un comptable ou d’un fiscaliste sont déductibles de vos impôts. Considérez-les comme un investissement dans la santé financière de votre entreprise.

J’espère que ce guide vous aidera à naviguer dans les impôts des travailleurs autonomes québécois (beaucoup plus compliqués que ceux des autoentrepreneurs en France que j’ai longtemps connus). Mais, avec une bonne préparation et les bons outils, vous pouvez transformer la corvée fiscale en une opportunité d’optimiser votre situation financière !

denis destinee quebec

Auteur : DENIS

Amoureux du Québec depuis un premier voyage, j’en suis devenu résident permanent et habite dans la Capitale Nationale depuis 2023.

Destinée Québec, le site parfait pour vous aider à voyager, émigrer ou vivre dans la Belle Province. Un site tenu par deux Français, Amélie et Denis, qui sont résidents permanents au Québec.

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